Publications > Les lettres d'Action Santé Solidarité
Le remplacement de la répartition par la capitalisation est un leurre. La capitalisation a fait faillite dans les années antérieures à la Sécurité Sociale.
Vous vous souvenez sans dooute de cette exclamation du Président MACRON en regard du budget de la Sécurité Sociale. Dans les faits il s'agit plutôt du pillage des ressources de nos impôts par les entreprises. 211 milliards € soit le plus important poste du budget de l'Etat (3 fois le budget de l'Education nationale) sont versés aux entreprise sans tréel contrôle.
Financer la Sécurité Sociale par une TVA aboutit à retirer son financement à partir des richesses produites et à baisser le pouvoir d'achat des populations appelées à payer un impôt supplémentaire.
Les dirigeants de notre pays utilisent depuis la fin des années 1980, les complémentaires santé pour détruire la solidarité et le système public de santé.
L'ancien gouvernement avait lancé l'idée d'une simplification de la fiche de paie. En fait il s'agit plutôt d'une entreprise de camouflage sur le désengagement des entreprises dans le financement de la Sécurité Sociale notamment.
La Sécu est toujours considérée comme une charge dont il faut en réduire le montant. Cela entraine une sclérose de cette institution qui a perdu toute son efficacité depuis qu'elle est gérée par l'Etat.
Voilà des exemples d'attaques indirectes de la Sécurité Sociale qui contribuent à son démantèlement
Avec plus de 80 milliards d’€ de prestations versées chaque année, près de 70 milliards d’€ de réserves, le régime complémentaire de retraite AGIRC-ARRCO des salariés du secteur privé, est un acteur essentiel de la protection sociale de
notre pays. Gouvernement et patronat veulent en faire le modèle du futur régime universel de retraite pour tous.
On observe depuis 2011 un ralentissement de la progression de l'espérance de vie. En tenant compte de l’explosion des maladies chroniques dues à la pollution environnementale, le plus probable n’est plus une augmentation continue de l’espérance de vie comme affirmée par le gouvernement.
C’est le titre d’une tribune dans le Mondedu 1er février dernier développée par Maxime COMBES économiste et membre d’ATTAC France et Olivier PETITTJEAN journaliste.
Quand une loi sensée augmenter le pouvoir d'achat le diminue dans les faits.
Que signifie l'espérance de vie en bonne santé? Comment la calcule t-on?
Dans quel but le recours aux cabinets conseils en lieu et place des salariés de la CNAV?
Comment sont créés le sdéficites de la Sécurité Sociale?
C'est la confirmation par Mickael ZEMOUR que la prime Macron sensée augmenter le pouvoir d'achat, creuse le déficit de la Sécurité Sociale et in fine diminue le pouvoir d'achat
Concernant la Sécurité Sociale, la décadence démocratique est instituée pour la diminuer
Attaquer la sécurité sociale c'est diminuer
le pouvoir d'achat. Les prestations de la
Sécurité Sociale représente environ 50%
du pouvoir d'achat. Diminuer les ressources
va se traduire par une diminution des prestations
C'est ce qu'affirme l'économiste Michaël ZEMMOUR
dans une tribune du Monde le 22 juillet.
Il nous rejoint en cela car dans une lettre précédente
nous avons expliqué comment une prime
permet de diminuer kle pouvoir d'achat in finé.
Exonérations de cotisations sociales équivalent à une baisse du pouvoir d'achat pour augmenter les profits des entreprises et par suite des dividendes des actionnaires
L ‘année 1980 marque un tournant supplémentaire dans le processus d’attaque de la Sécurité Sociale sur ses fondements.
Raymond BARRE, qui a l’objecti'f de réduire la Sécurité Sociale, demande à Hélène GISSEROT un rapport sur les moyens d’y parvenir.
Ce rapport préconise de jouer sur le complémentaire au lieu de s’attaquer frontalement à la Sécurité Sociale pour arriver au même résultat.
La création de la Sécurité Sociale a été une avancée considérable.
Bien évidemment cette création va soulever le mécontentement de tous ceux qui profitaient de l'ancien système.
Il devient urgent pour la population de
reconstruire cette institution afin qu’elle
réponde aux objectifs actuels de promouvoir
la santé de chacun et de tous, notre
bien commun à tous.
Celle-ci a consisté à la
faire passer d’une institution autogérée
développant la démocratie
sociale, à une structure bureaucratique
gérée, dans les faits, par
l’Etat. Cela a permis une modification
conséquente des objectifs assignés
Pour comprendre l’évolution de cette institution et envisager les réformes nécessaires à lui apporter, il n’est pas possible de faire l’impasse sur sa genèse. Les grandes figures de la Sécurité Sociale, le ministre communiste Ambroise CROIZAT, le haut fonconnaire gaulliste Pierre LAROQUE et au de-là les rédacteurs du programme du Conseil National de la Résistance (CNR) étaient au clair avec quoi ils voulaient rompre et construire ce qui devait être efficace.