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PENP (perturbateurs endocriniens non persistants) et CANCER DU SEIN

 

La France est devenue en 2022 le premier pays au monde pour l’incidence du cancer du sein, tous âges confondus et également pour les moins de 50 ans (Bray et al, 2024). Cela rend encore plus nécessaire de s’attaquer à l’épidémie de cancer du sein sous tous ses aspects.

La stratégie de lutte contre le cancer du sein repose aujourd’hui essentiellement sur le dépistage. Par principe cette action ne porte que sur le repérage de la tumeur le plus tôt possible. Il ne prend donc pas en compte les facteurs étiologiques (études des causes) de cette tumeur.

 

Pourtant, il est admis généralement que les causes génétiques ne correspondent qu’à 10% des cancers. Cela signifie que l’environnement au sens le plus large du mot environnement est en cause et qu’il est donc possible de réduire l’incidence des cancers en agissant sur les causes environnementales identifiées.

 

Parmi ces causes, la pollution chimique reste encore largement sous-estimée.

 

Une étude récente a identifié 920 substances (Kay et al, 2024). Les grandes sources identifiées sont les plastiques, les cosmétiques et l’alimentation ultra-transformée, sources qui se trouvent principalement dans l’univers domestique. L’impact est principalement un impact différé lorsqu’il s’agit d’une exposition pendant la grossesse de la mère qui induira un cancer du sein chez la fille devenue adulte comme cela été démontré par les enquêtes épidémiologiques dans le cas du DDT, de la dioxine et du distilbène.

 

 Ce mécanisme transgénérationnel est aussi retrouvé par l’expérimentation animale. Il est plus immédiat dans 2 cas : le développement des métastases et l’efficacité du traitement.

 

Dans plusieurs lettres référencées après cette introduction, nous allons vous informer sur les risques que représentent les perturbateurs endocriniens non persistants (PENP) soient les parabènes, les phtalates, les bisphénols dans la genèse et le traitement du cancer du sein.

 

 Ces substances sont très utilisées dans la vie courante. Mais, ils ne sont pas persistants car notre corps est capable de les éliminer chaque jour. En conséquence en les évitant, il est possible de prévenir les risques qu’ils entrainent.

 

 Viser à leur élimination doit devenir une priorité de santé publique.

 

L’objectif des informations que nous allons vous transmettre avec les lettres citées ci-dessous, est d’attirer votre attention sur l’existence d’une littérature scientifique relativement abondante qui montre une efficacité de la chimiothérapie diminuée de façon significative par la contamination des malades par des PENP.

Il est en conséquence hautement probable qu’une évaluation avant traitement suivie d’un protocole visant à diminuer cette contamination ne peut engendrer que des bénéfices.

Pour composer ces lettres, nous avons relevé les conclusions des scientifiques dans un rapport du RES sans trancher sur les questions scientifiques en suspens.

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