Publications > Les lettres d'Action Santé Solidarité
L'ancien gouvernement avait lancé l'idée d'une simplification de la fiche de paie. En fait il s'agit plutôt d'une entyreprise de camouflage sur le désengagement des entreprises dans le financement de la Sécurité Sociale notamment.
Voilà des exemples d'attaques indirectes de la Sécurité Sociale qui contribuent à son démantèlement
On observe depuis 2011 un ralentissement de la progression de l'espérance de vie. En tenant compte de l’explosion des maladies chroniques dues à la pollution environnementale, le plus probable n’est plus une augmentation continue de l’espérance de vie comme affirmée par le gouvernement.
Avec plus de 80 milliards d’€ de prestations versées chaque année, près de 70 milliards d’€ de réserves, le régime complémentaire de retraite AGIRC-ARRCO des salariés du secteur privé, est un acteur essentiel de la protection sociale de
notre pays. Gouvernement et patronat veulent en faire le modèle du futur régime universel de retraite pour tous.
C’est le titre d’une tribune dans le Mondedu 1er février dernier développée par Maxime COMBES économiste et membre d’ATTAC France et Olivier PETITTJEAN journaliste.
Quand une loi sensée augmenter le pouvoir d'achat le diminue dans les faits.
Dans quel but le recours aux cabinets conseils en lieu et place des salariés de la CNAV?
Que signifie l'espérance de vie en bonne santé? Comment la calcule t-on?
Comment sont créés le sdéficites de la Sécurité Sociale?
Concernant la Sécurité Sociale, la décadence démocratique est instituée pour la diminuer
C'est ce qu'affirme l'économiste Michaël ZEMMOUR
dans une tribune du Monde le 22 juillet.
Il nous rejoint en cela car dans une lettre précédente
nous avons expliqué comment une prime
permet de diminuer kle pouvoir d'achat in finé.
Attaquer la sécurité sociale c'est diminuer
le pouvoir d'achat. Les prestations de la
Sécurité Sociale représente environ 50%
du pouvoir d'achat. Diminuer les ressources
va se traduire par une diminution des prestations
C'est la confirmation par Mickael ZEMOUR que la prime Macron sensée augmenter le pouvoir d'achat, creuse le déficit de la Sécurité Sociale et in fine diminue le pouvoir d'achat
Exonérations de cotisations sociales équivalent à une baisse du pouvoir d'achat pour augmenter les profits des entreprises et par suite des dividendes des actionnaires
Pour comprendre l’évolution de cette institution et envisager les réformes nécessaires à lui apporter, il n’est pas possible de faire l’impasse sur sa genèse. Les grandes figures de la Sécurité Sociale, le ministre communiste Ambroise CROIZAT, le haut fonconnaire gaulliste Pierre LAROQUE et au de-là les rédacteurs du programme du Conseil National de la Résistance (CNR) étaient au clair avec quoi ils voulaient rompre et construire ce qui devait être efficace.
La création de la Sécurité Sociale a été une avancée considérable.
Bien évidemment cette création va soulever le mécontentement de tous ceux qui profitaient de l'ancien système.
L ‘année 1980 marque un tournant supplémentaire dans le processus d’attaque de la Sécurité Sociale sur ses fondements.
Raymond BARRE, qui a l’objecti'f de réduire la Sécurité Sociale, demande à Hélène GISSEROT un rapport sur les moyens d’y parvenir.
Ce rapport préconise de jouer sur le complémentaire au lieu de s’attaquer frontalement à la Sécurité Sociale pour arriver au même résultat.
Celle-ci a consisté à la
faire passer d’une institution autogérée
développant la démocratie
sociale, à une structure bureaucratique
gérée, dans les faits, par
l’Etat. Cela a permis une modification
conséquente des objectifs assignés
Il devient urgent pour la population de
reconstruire cette institution afin qu’elle
réponde aux objectifs actuels de promouvoir
la santé de chacun et de tous, notre
bien commun à tous.